Découvrez l’Islande hors des sentiers battus avec David, guide accompagnateur francophone

On fait les présentations ?

Mon nom est David Zehla. Je suis un jeune homme Franco-Malgache né en 1990 à Madagascar, marié à une Islandaise et père de deux enfants, je vis en Islande depuis quatre ans aujourd’hui. Je suis expatrié francophone de mon pays d’origine ainsi que de France où j’y ai vécu pendant plus de 15 ans. À la question quelle est votre profession? je vous répondrais que je suis peintre. J’ai été formé aux beaux-arts et au travers des différents métiers que j’ai exercés pendant et depuis la fin de mes études. En France comme apprenti et assistant d’artiste, responsable d’atelier, et en Islande où j’ai travaillé pendant quatre ans sur les chantiers navals ainsi que dans la menuiserie-charpenterie. Comme guide accompagnateur francophone, je suis encore un particulier, à la tête d’une petite équipe franco-islandaise mais en voie de professionnalisation puisque je prépare les obtentions d’un certificat reconnu par l’état ainsi que les permis nécessaires à la conduite de poids lourds, taxi et super jeep.

Pourquoi l’Islande doit être visitée par des voyageurs francophones ?

La ville que j’habite à l’année est Reykjavik. Capitale culturelle, économique et politique du pays, « La baie des fumées » se situe à quarante kilomètres de l’aéroport de Keflavik où arrivent tous les vols en provenance de l’étranger. Hiver comme été, la petite ville est incontournable puisque vous y trouverez les points de départ de la quasi totalité des circuits touristiques ainsi que les services liés à cette industrie. Il y a des choses très charmantes à voir à Reykjavik et vous y rencontrerez sûrement un petit bout de Scandinavie. Pour ceux qui aiment faire la fête, les nuits de la capitale sauront accompagner vos humeurs nocturnes dans la multitude de restaurants, bars et boites de nuit que compte le centre ville. Mais il ne s’agit pas ici d’une énième description de la première ville du pays et pour être franc, en dehors des festivals, un séjour court ou limité à un mois en Islande ne saurait compter Reykjavik comme attraction principale!

ll s’agira plutôt d’aventure, la découverte par tous les moyens possibles (lorsque la nature le permet) de cette carte et de ce territoire mystique à la fois si grand et si petit. L’Islande autrefois peuplée d’arbres, où Jules Verne y installa l’entrée de son « Voyage au centre de la Terre » que l’on pourrait explorer comme on chasse mille trésors.

Qu’il s’agisse des massifs volcaniques de la région d’Hekla ou de la réserve naturelle de Fjallabak, de la multitude de lacs et rivières pleines de poissons, la richesse de la faune aviaire, la majesté des fjords de l’Ouest, glaciers, cascades, ou encore la rencontre des plaines verdoyantes et des étendues désertiques des highlands en été, théâtre des sagas les plus épiques, l’Islande à trois heures de vol de Paris ou de Bruxelles regorge de merveilles uniques en leur genre. Cette force tellurique soumise à de rudes climats réveille les instincts du nomade et nous rappelle à notre humilité. Mais la description ne saurait être complète sans faire mention de ces habitants, optimistes et fiers de leur indépendance, les Islandais, héritiers d’une culture et d’une langue millénaire qui sauront se montrertoujours très accueillants, généreux et disponibles envers tout voyageur.

En quoi  l’expérience que tu proposes permettra aux voyageurs francophones de vivre des moments inoubliables au contact de la population locale, hors des sentiers battus et des attrapes touristes ?

Depuis la crise économique et politique de 2009 ainsi que l’éruption du volcan Eyjafjallajökull, l’Islande a bénéficié d’un coup de projecteur médiatique sans précédent sur lequel le pays a misé afin de développer ce qui allait alors devenir l’une des principales ressources économiques du pays, pour le meilleur et pour le pire, à savoir l’industrie du tourisme.

Autrefois des sites encore préservés des effets du tourisme de masse comme la réserve de Landmannalaugar, la cascade de Gullfoss ou le parc national de Thingvellir sont aujourd’hui victimes de leur succès et du big business. Des milliers de visiteurs venus des quatre coins du monde se précipitent sur le fameux « Cercle d’or », la très belle randonnée de Laugavegur qui relie le Landmannalaugar à Thorsmörk connait l’embouteillage. Heureusement si je puis dire, 80% du tourisme de masse en Islande se concentrent sur un axe reliant Reykjavik jusqu’à la lagune glaciaire de Jokulsarlon, empruntant la partie Sud Ouest – Sud de la route 1. Seule et unique « autoroute » encerclant l’île dans son ensemble. Heureusement encore, il existe le long de cet axe beaucoup d’endroits préservés de l’affluence touristique et encore vierges en terme d’impact sur l’environnement.

Parmi ces localités, plusieurs zones dans les environs du volcan Hekla, ou encore plus au nord dans la réserve naturelle de Fjallabak (littéralement « derrière les montagnes »). La région de Vatnsdalur où nous possédons un chalet dans la plus pure tradition des maisons d’été à l’Islandaise est le point de départ de plusieurs de nos treks. Théâtre de la saga de « Njalls le brulé », la zone concentre une multitude d’aspects de ce que l’Islande peut offrir: sites historiques, champs volcaniques à perte de vue, cascades, lacs et rivières, cette région est le terrain de jeu parfait pour vivre une aventure que notre connaissance des lieux, de la pratique de la pêche ou de la conduite en 4×4 sur pistes difficiles rendront hors du commun.

Quels sont tes centres d’intérêt, passions, hobbies / loisirs…?

Je pratique les arts de la peinture, du dessin et de la musique (clavier) depuis de nombreuses années. Tout ce qui à trait à la culture, la science ou l’histoire m’intéresse. Mais je profiterai de l’occasion qui m’est donnée ici afin de promouvoir une activité que les Islandais chérissent et pratiquent en masse, et que j’ai appris à aimer: la pêche. L’Islande est un territoire aqueux par excellence. Le pays compte un nombre très important de lacs, marais et rivières. Ces dernières sont en tête de classement mondial pour la pêche du Saumon d’Atlantique et autres espèces de salmonidés. Cette activité vous emmène dans les plus beau coins du pays, et les stocks de Truites ou d’Omble arctique étant encore importants, l’aventurier pourra se nourrir de poisson sauvage et toujours frais!

Imaginez vous un soir d’été, le soleil est encore haut dans le ciel. Fourbu, vous rentrez vers le campement après avoir parcouru quelques kilomètres de lande. Les truites sont accrochées à votre ceinture, le feu sera bientôt prêt, vous avez cueilli quelques herbes à la terre. Demain vous irez explorer un autre lac, une autre zone. La carte ne donne pas beaucoup d’informations, y’ aura t’il du poisson? peut-être pas. Au fond ce n’est pas le plus important. Encore une fois c’est l’exploration qui compte, l’espoir d’une journée exceptionnelle. La pêche c’est un peu comme la peinture: c’est une façon de sonder le monde, plonger dans un milieu dans lequel nos yeux n’y ont que très peu d’accès et tenter, avec savoir faire et intelligence, d’y faire sortir quelque chose. Que ce soit de la couleur, du sens, ou du poisson!

Découvrez les expériences proposées par David sur hôtentique.com

Jeep, Trek, Pêche et bivouac. ISLANDE SUD

Jeep, Trek et bivouac – ISLANDE SUD

 



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